Piratage

NON !

Ceci n’est pas un piratage ni une prise d’otage de l’auteure de ce fort joli blog, je ne demande rien de plus qu’une simple lecture de cet article de votre part.

Ici Taïly, une amie de Tiff, je réponds aussi au doux diminutif de « Caro » (c’est d’ailleurs ainsi que vous me connaissez sur quelques articles de ce blog).
Tiff m’a imposé une certaine confidentialité, sachez juste que nous avons… certaines choses en commun elle et moi. Bon très bien, je balance !
Tiffanie et moi… soulevons des housses (de qualité attention, des housses américaines), cela nous prend un certain temps, 22 à 24 semaines par an mais comme vous pouvez l’imaginer, cela nous plait et nous a fortement rapproché ! *une fois pour toutes, NON, that’s not what you think, je suis pure*

Voilà voilà, maintenant que les présentations sont faites, laissez-moi vous parler d’un sujet qui me tient à cœur (et puisque vous me lisez, cela veut dire que Tiff ne m’a pas censuré et donc qu’elle aime assez également) et surtout qui me caractérise : la POISSE !

On a tous des petites anecdotes sur ça, de manière générale on se dit que la malchance arrive à tout le monde de temps à autre, c’est marrant voire parfois désespérant… N’est-ce que cela, vraiment ?

La poisse et moi, on est inséparables depuis ma plus tennndre enfance et ce jour où, alors que je viens tout juste d’apprendre à marcher, je me vautre superbement dans un champ d’orties (la petite maison dans la prairie’s style) et suis forcée à dormir debout et à prendre des bains de vinaigre…

Un tout petit peu plus vieille, de la barbe à papa se colle dans mes lonnngs cheveux mais je ne m’en rend compte que quand ceux-ci se coincent à la main d’un monstre dans la maison de l’horreur (attraction qui ne fait peur qu’aux moins de 5 ans OU aux petites filles impressionnables de presque 24 ans comme votre auteure du jour)…

Puis en grandissant, à l’école, lors d’une sortie scolaire et alors qu’il y avait près de quatre-vingt-dix (vive la France ! *sors*) écoliers, j’ai été LA SEULE à marcher sur ce formidable trou, aussi large que mon petit corps et remplit de vase, dissimulé par des feuilles mortes… j’étais habillée en blanc et j’avais un contrôle trop méga hyper important en fin de journée donc j’étais obligée de rester avec tout ce que cela implique comme gêne et blagues… vaseuses (ah ah ah -_-)

En cette période très stressante pour quelques amis, je finirai ce petit étalage de ma vie en vous parlant de mon BAC (l’équivalent français de la maturité, voyons !)… Au mois de mars de mon année de terminale (l’année du BAC, donc) je tombe dans les escaliers (alors que je les monte, faut le faire) et me casse le poignet gauche (et forcément, je suis gauchère).
Dans ce temps-là on n’avait pas encore d’ordinateur portable qu’on pouvait amener en cours, du coup du mois de mars au mois de juin, je n’ai plus pu écrire mes cours ni faire de contrôle… la préparation parfaite pour le BAC quoi ! J’ai donc passé mes épreuves en réécrivant après 4 mois sans bouger les doigts et priais pour que le mot de mon médecin et mes billets d’euros (et RE vive la France) glissé dans mes copies puisse m’aider à ne pas tout rater…

D’ailleurs actuellement, j’écris et envoie ce texte à Tiff via mon smartphone. Je n’ai plus internet car l’un de mes voisins a ouvert une ligne internet et le technicien chargé de l’activer l’a branchée à la place de MA ligne… Je vous l’avais dit, la poisse et moi sommes in-sé-pa-ra-bles  -_-

Mais ces exemples de poisse furent aussi la manifestation de toute la chance dont je bénéficie dans ma vie… ces orties qui m’ont trooop fait souffrir ont aussi rendu ma peau plus forte et m’ont aidés à ne pas me plaindre de ce qui m’arrivait, ça ne sert à rien et n’élève personne, ni nous-même ni notre entourage…
Cette barbe à papa qui m’a fait avoir la première honte de ma vie sociale m’a permis de ne plus avoir peur de ce qui m’entourait, que ce soient les monstres de l’attraction ou les gens qui commentaient autour de moi, ils ne sont finalement pas si méchants.
Ce petit corps d’écolière remplit de vase jusqu’à la fin de la journée a été l’objet de pas mal de moqueries et d’inconfort, mais c’est aussi ce qui m’a permis de prendre conscience de l’importance du travail et du devoir (on ne rentre pas chez soi quand on a des responsabilités, qu’on est attendu ; on n’abandonne pas, jamais)et du peu d’importance qu’ont les commentaires des autres.

Enfin cette année du BAC bien que cauchemardesque de prime abord, fut la meilleure de toutes car elle m’a fait mettre en pratique tout ce que les précédentes expériences de poisse m’ont apprises, malgré cette écriture tremblante et faible et mon manque de pratique, je l’ai eu ce BAC, du premier coup. Quelle chance d’avoir tant de poisse !

Et vous, lecteurs assidus de Tiff, quels rapports personnels entretenez-vous avec la malchance ? Ou au contraire, quels exemples chanceux pouvez-vous citer ci-dessous témoignant de la beauté de la vie, de sa justice ?

La phrase du post : « Toi, t’as vraiment de la chance que je sois pas ta mère ! » Tiff